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14 juillet 2007

LES DÉBOIRES DU P.S.L.E.

LE PARTI EN PANNE

Il y a quelque chose de pathétique chez ces ex-UDF ralliés à Nicolas Sarkozy et qui tentent aujourd’hui d’exister au travers d’un parti dit “nouveau” centre dont ils rêvaient qu’il serait un parti charnière au sein de la majorité présidentielle de Mr Sarkozy.

Mais la réalité est dure à affronter car ce parti est totalement en panne. En effet :

• le “nouveau” centre est en panne de leader : il n’y a chez aucun de ses 21 députés une seule personnalité capable de ce charisme rassembleur qui fait que, sur la scène politique, on existe ou on n’existe pas.

• le “nouveau” centre est en panne d’idées, il est en panne de vrai projet. Il se contente de piller le programme de François Bayrou, du moins ses apparences mais vidées de leur contenu et de ses exigences. Un parti qui n’a pas d’ambition, sauf à soutenir les projets du leader d’un autre parti, est un parti virtuel. Il n’a aucune existence. Il n’a pas de sens. Il est déjà en sursis. Il n’a pas d’avenir.

• le “nouveau” centre est en panne d’adhérents : c’est un peu la conséquence de ce qui précède. Il avoue ±5.000 adhérents, surtout des élus (outre quelques députés) qui adhèrent en vue des prochaines élections locales, un peu comme on souscrirait une assurance-vie. Il y a ainsi dans la vie politique française, de par la bizarrerie de son système électoral, un parti gouvernemental qui a deux ministres, quelques élus, mais pas (ou très peu) d’adhérents ; et à côté, membres de la même famille, un parti qui a des adhérents en nombre au moins dix fois supérieur réunis autour d’un vrai leader qui a su rassembler près d’un français sur cinq, mais très peu de députés et aucun ministre. Vu depuis nos partenaires étrangers, il y en a beaucoup qui ne comprennent pas comment fonctionne la démocratie française.

• le “nouveau” centre est en panne de financements : parce qu’il ne remplit pas les règles des financements publics aux partis politiques, il est privé de celui dû par le nombre de voix obtenues par ses candidats, en nombre trop insuffisants dans trop peu de départements pour y avoir droit. Il y a bien une tentative de contourner cette règle : mais, vraisemblablement, le Conseil Constitutionnel veillera au respect des règles établies. Et quelle image cela donnerait à la vie publique qu’un parti veuille ainsi contourner la Loi pour toucher.... de l’argent public !

• le “nouveau” centre est déjà en panne dans ses relations avec son “grand frère”, l’UMP. Bien fondée l’analyse de Charles de Courson (ex-UDF) quant à l’application de la loi sur le “paquet fiscal”, il a su convaincre et rallier à lui la majorité des membres de la Commission des Finances. Mais, aussitôt, grosse colère de Mr Copé (Président du Groupe UMP), qui a menacé de “taper du poing sur la table” et qui lui a valu la réplique de son homologue du nouveau centre : “la majorité n’est pas un pensionnat”. Les centristes sarkozystes ne voulaient pas jouer les “godillots” : ils ont vite été rappelés à l’ordre. “On” ne touche pas, même si c’est pour l’améliorer, à la loi du plus fort : tout amendement modifiant sensiblement le projet du gouvernement est irrecevable. Et comme les députés de l’UMP n’ont arithmétiquement pas besoin des voix centristes pour qu’une loi passe, les centristes sarkozystes ont été renvoyés à leurs gentilles utopies.

• le “nouveau” centre est, enfin, en risque de panne de groupe : ils étaient 23, dont plusieurs apparentés. Mais voici que le député “nouveau centre” de Mayotte, écœuré de l’intransigeance gouvernementale, a décidé de rejoindre les “non-inscrits” (où siège déjà Bayrou). Et Mr Santitni, devenu ministre, avait pris pour suppléant.... un UMP qui, évidemment, a rejoint ce dernier groupe. Les 23 sont donc devenus 21, dont des apparentés qui n’ont aucuns liens institutionnels avec le “nouveau” centre. Or, en dessous de 20, on n’a plus droit à un groupe. Il va donc falloir garder ce maigre quarteron pendant 58 mois encore : dur, dur.

Tout n’est pas rose, (ou bleu si l'on veut), chez nos amis du “nouveau” centre. Il est à prévoir que ce ne sera pas un long fleuve tranquille.

Bayrou, lui, peut rester serein avec son UDF ”MoDem" qui est bien devenue la troisième force politique de France. Lui sait qu’il a bien rendez-vous demain avec l’avenir et les français.

01 juillet 2007

LETTRE de François BAYROU du 1/7/2007

Le 1er JUILLET 2007

Chers amis,

La phase électorale s’est achevée avec le deuxième tour des élections législatives. Il m’a paru nécessaire d’adresser à chacun d’entre vous une réflexion sur le bilan et sur les perspectives ouvertes par ce grand tremblement de terre que constitue toujours une élection présidentielle suivie d’élections législatives.

Le résultat obtenu au premier tour de l’élection présidentielle a été remarquable (avec près de 19% des voix, c’est un des meilleurs résultats de tous les temps pour notre famille politique au sens le plus large).

Ce résultat, c’est l’apparition d’un espace politique nouveau dans notre vie démocratique. Cet espace que j’appelle démocrate sera la clé de toute l’évolution ultérieure non seulement de la politique, mais de la société française. Pour la première fois, toutes les couches sociales, toutes les régions, spécialement les grandes villes, autrefois très éloignées de l’UDF, ont participé à cet immense espoir. Ma conviction est que cet espoir ne sera pas oublié dans les années qui viennent dès lors que les Français rechercheront des alternatives. En tout cas, cet espoir n’a de sens que s’il répond à une vision positive et constructive, une vision renouvelée, de l’avenir de la France et de l’Europe.

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25 mai 2007

DISCOURS de François BAYROU le 24.05.2007

François BAYROU a réuni les adhérents de l'UDF-MOUVEMENT DÉMOCRATE (MoDem) le 24 Mai 2007 au Zénith à PARIS.

Vous trouverez ci-après le discours fondateur du Mouvement prononcé par François BAYROU.